Ulrike Haage

« Un grand merci pour ce merveilleux piano à queue dont chaque note m’a séduite. »

Ulrike Haage

 

Pianiste, compositrice, artiste acoustique et auteure de pièces radiophoniques, Ulrike Haage compte parmi les artistes les plus polyvalents d’Allemagne.

Ancienne élève du Conservatoire supérieur de musique, danse et théâtre de Hambourg, Ulrike Haage y a enseigné durant plusieurs années l’improvisation et la direction d’orchestre. Elle a commencé sa carrière artistique en tant que pianiste du groupe féminin Reichlich weiblich, avant de fonder avec Katharina Franck le groupe Rainbird, dans lequel elle jouait du synthé. Participant ensuite à divers projets expérimentaux avec des musiciens tels qu’Alfred Harth, FM Einheit et Phil Minton, elle s’est produite au théâtre dans les villes de Zürich, Düsseldorf, Hambourg et Berlin. Depuis 2006, elle travaille régulièrement avec le batteur Eric Schaefer.

Compositrice de musique de films et de pièces radiophoniques, Ulrike Haage a enregistré plusieurs CD sous les labels Sans Soleil et Blue Pearls Music, parmi lesquels on peut citer : SÈlavy 4 (2004), Weisses Land (2006) et In:finitum (2011). Son quatrième album solo est sorti à l’automne 2015. En 2003, elle a reçu le Prix allemand du jazz (Albert Mangelsdorff Preis, GEMA, UDJ) pour son œuvre « diversifié et constamment renouvelé ». Le documentaire Zwiebelfische auquel elle a contribué a été récompensé par le Norddeutscher Filmpreis 2010, la musique qu’elle avait composée recevant elle aussi un prix spécial. La musique du film Meret Oppenheim – Eine Surrealistin auf eigenen Wegen, également composée par Ulrike Haage, elle quant à elle reçu le Dokumentarfilmpreis 2014.

Après le récital C. Bechstein donné au Stilwerk de Berlin, elle a noté dans le livre d’or : « "Over the mountain’s silence silent rain’ (Santoka Taneda). Le soleil se couche, un espace baigné d’une lumière dorée, la première note. La lune se lève, la dernière note. Un grand merci pour ce merveilleux piano, plus formidable d’une note à l’autre. Ce second concert merveilleusement organisé par Bechstein était un grand plaisir pour moi. »

Photo: © Thomas Nitz

Alles Licht: Le rencontre de l 'orgue avec le piano à queue de C. Bechstein

Alles Licht: Le rencontre de l 'orgue avec le piano à queue de C. Bechstein

Le piano et l'orgue sont considérés comme des instruments particulièrement exigeants par les musiciens, surtout lorsqu'ils sont combinés. Quel est le résultat quand un orgue et un piano à queue de Bechstein sont combinés? On peut dire, qu´ ils s' accordent à merveille, comme le montre le nouvel album d' Ulrike Haage « Alles Licht », en français « Tout en lumiere » (avec Ulrike Haage au piano & à l'orgue et Daniel SBckan à l'orgue). L' œuvre récemment parue est complexe et se compose de onze parties liées entre elles, qui peuvent exister séparément aussi bien.

Les critiques musicales font l' éloge de ce jeu de sons: « Dans son dernier jeu de sons, Haage associe très intelligemment le piano et l'orgue. (...) Le piano assure la majeure partie de la mélodie et de l'harmonie, l'orgue l'accompagnement, l'alternance, le fondement de la basse et l'atmosphère ludique et physiquement aérée. Cette combinaison fait de « Alles Licht » un album très délicat et sensible qui, malgré sa complexité intelligente, dégage une légèreté surprenante ». (Thomas Semmler, HighResMac)

L'album a été enregistré sur un piano à queue de concert C. Bechstein D 282 et est sorti le 1er novembre 2024 sous le label blue pearls music.

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